Ensemble contre la précarité d'incontinence

Si la précarité menstruelle fait parler d’elle depuis plusieurs années, il n’en est pas de même pour la précarité d’, liée aux . Pourtant, le sujet est pris très au sérieux par les femmes, puisqu’elles sont, d’après notre enquête, 50% à considérer la précarité hygiénique (concernant les règles et les fuites urinaires) comme la principale atteinte à la dignité des femmes en hygiène intime. TENA est fière de soutenir l’action de l’ADSF, une association qui œuvre aux côtés de toutes celles qui souffrent de précarité hygiénique.

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Pourquoi un partenariat TENA x l’ADSF ?

L’ADSF est une association qui agit au plus près des femmes en situation de grande précarité, sur le terrain. Elle distribue chaque année des milliers de kits avec des produits d’hygiène de base et des serviettes hygiéniques et protections d’incontinence.

Mais l’ADSF va plus loin. Quand elle n’est pas directement sur le terrain, l’association monte des groupes de paroles sur des sujets tabous. TENA se retrouve dans cette volonté de libérer la parole autour des thèmes liés à l’intimité des femmes pour améliorer leur quotidien en partageant les mêmes combats : la libération de la parole sur le sujet des règles mais aussi des fuites urinaires.

C'est pourquoi, depuis deux ans, TENA est fière de soutenir l'ADSF par des dons. 

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Qu’est-ce que la précarité d’incontinence ?

L’incontinence urinaire touche 1 femme sur 3. Elle concerne tous les âges, dès 35 ans. Et si la précarité menstruelle est aujourd’hui mieux connue, la situation de précarité d’incontinence, liée à ces fuites urinaires involontaires, est un sujet encore trop tabou. Pourtant, la précarité touche 4 millions de personnes en France (1) et se révèle être une atteinte à la dignité de toutes celles qui en sont victimes. Et le sujet est pris très au sérieux par les femmes, puisqu’elles sont 50% à considérer la précarité hygiénique comme la principale atteinte à la dignité des femmes en hygiène intime (2).

Cette précarité d’hygiène intime aggrave l’exclusion sociale de certaines catégories de femmes. Bien sûr, de leur précarité financière découle leur précarité hygiénique… Le manque de moyens les oblige souvent à choisir entre s’acheter à manger et se fournir des protections périodiques. Une tendance qui s’est accélérée avec la crise de la Covid-19.


(1) Quatre millions de Français fragilisés par la crise sanitaire, CREDOC, octobre 2021 

(2) Enquête OpinionWay pour Nana & TENA portant sur les règles et l’incontinence urinaire - Février 2022 

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Mais l’aspect financier n’est pas la seule explication. Les causes sont multiples :

  • Mode de vie, profession, lieu d'habitation. 
  • Difficulté d'accès aux soin. 
  • Manque d'éducation sur l'hygiène, tabous. 
Les femmes sujettes à l'incontinence urinaire sont les premières victimes de la précarité hygiénique. L'enjeu, aujourd'hui, est donc de lutter d'abord contre les effets d'une hygiène et d'une santé qui se dégradent et aboutissent à des situations d'exclusion, mais aussi de redonner leur dignité à toutes les femmes par le dialogue et l'empathie, en brisant les tabous. 
 
C'est pourquoi TENA travaille à libérer la parole sur le sujet. Et à mieux le faire connaître pour favoriser un meilleur vécu grâce à l'utilisation de protections adaptées aux fuites urinaires. 
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Fuites urinaires : 1 femme sur 3 concernée, dès 35 ans

L’ urinaire, autrement dit la fuite involontaire d’urine, est bien plus courante qu’on ne le croit. 

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Incontinence urinaire : une réalité méconnue

D’après notre enquête, 74% des femmes sous-estiment le nombre de femmes vivant avec des

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Un sujet encore trop tabou

76% des femmes ne se sentiraient pas à l’aise d’aborder le sujet avec leurs proches (familles, conjoints, amis...).