L’intervention chirurgicale

TENA vous présente certains traitements, médicamenteux ou chirurgicaux, pour envisager une consultation avec un spécialiste.

Une opération simple et sans douleurs

Si votre périnée n’est pas un bon soutien et que les traitements médicamenteux n’ont pas suffi, alors votre urologue pourra vous orienter vers une opération.
 
Quand le périnée ne soutient pas suffisamment l’urètre, tuyau de sortie de l’urine, alors une intervention chirurgicale de soutien est nécessaire. Elle s’appelle TVT ou TOT. Cette opération consiste à passer sous l’urètre une bandelette artificielle solide qui va le maintenir en place. Autrement dit, l’urologue renforce le plancher de votre bas-ventre ou, en termes techniques, il pose une bandelette sous-urétrale. Bien sûr, cette bandelette est fabriquée pour que votre corps la supporte.
 
L’opération est simple, elle dure moins d’une demi-heure et elle n’est pas douloureuse car l’urologue n’ouvre pas le ventre. Les cicatrices font moins d’un centimètre : il y en a une dans le vagin que vous ne voyez pas et deux au niveau du bas-ventre, à droite et à gauche.
 
Vous retournez chez vous 1 ou 2 jours après et vous avez 2 semaines de convalescence avant de reprendre votre travail et vos habitudes.
 
Parfois, vous urinez avec moins de force, suite à l’opération, mais c’est normal. Uriner vous prend un peu plus de temps aussi, mais ce n’est généralement pas gênant. Si vous êtes gênée, n’hésitez pas à en parler à votre urologue.
 
Durant le mois qui suit l’opération, vous devez vous ménager : ne portez pas de charges de plus de 5kg (attention aux courses), ne faites pas d’efforts violents qui contractent vos abdominaux. Côté sexualité, attendez un mois pour que tout rentre dans l’ordre et attendez aussi un mois pour refaire du sport et reprendre des bains. 

Une opération efficace et démocratisée

Pour l’anesthésie, tout est possible et on peut même vous demander votre avis. Vous pouvez être endormie complètement (anesthésie générale) mais l’anesthésie peut aussi endormir seulement le bas de votre corps, voire insensibiliser uniquement la zone opérée (anesthésie locale).
 
Grâce à une opération de soutien, vous êtes immédiatement guérie et les ont disparu. Cette opération est assez nouvelle car la première bandelette a été posée en 1995 et concerne plus de 1 million de femmes.
 
Si vos troubles urinaires sont dus au sphincter (le robinet qui ferme l’urètre), l’opération est plus difficile car ce muscle ne se répare pas.
 
L’opération la plus efficace est la pose d’un sphincter artificiel qui remplace le fonctionnement de l’ancien. Vous déclenchez vous-même l’ouverture du sphincter artificiel quand vous avez envie d’uriner et le sphincter se referme tout seul ensuite. Mais cette opération est compliquée et elle nécessite un suivi régulier après.
 
D’autres méthodes pour lutter contre l’ sont possibles. Parlez-en à votre urologue.
 
Si la vessie continue à provoquer des pertes d’urine, malgré les médicaments et la rééducation, on peut aider la vessie à se calmer par une opération qui ne peut se faire que dans des centres très spécialisés. Une petite pile, posée sous la peau, envoie des signaux électriques à votre vessie pour la « calmer », c’est un peu comme la pile du pace-maker qui aide votre cœur à fonctionner.